
chipie France
ou le réveil du peuple...
« Si vous avez l’impression que vous êtes trop petit pour pouvoir changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique… et vous verrez lequel des deux, empêche l’autre de dormir. » (Dalaï Lama)
Loic Wacquant, sociologue, explique que la société est prisonnière de mythes économiques tels quel le plein emploi et la croissance.
Pourquoi la société ne parvient-elle pas à imaginer reconnaitre l'utilité d'autres activités en dehors du travail salarié et marchand ? Pourquoi pas le faire grâce à un revenu universel ?
Extrait du documentaire de Pierre Carles, "Attention Danger Travail"
Samuel Bendahan - EPFL, Revenu Universel, avenir ou utopie ?
L'économie comportementaliste, une nouvelle science. L'homme ne se réduit à un être centré sur son seul intérêt au détriment des autres - pas uniquement.
Assemblée constituante des 2 et 3 mars 2013 (création de l'asociation française pour le revenu de base (4minutes 19)
Le revenu universel fait salle comble
à l'Hôtel de ville de Paris
Alors que le revenu universel s’est installé au centre du débat public depuis plusieurs mois, le Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB) a organisé lundi 20 février 2017 une grande conférence publique dans l’auditorium de l’Hôtel de ville à Paris.
C'est Chris Hughes, co-fondateur de Facebook venu spécialement des États-Unis pour participer à cette conférence, qui a ouvert l’événement.
"Le revenu de base est avant tout un geste de confiance : refuser tout paternalisme, ne pas dicter aux gens le chemin à suivre, leur permettre de faire des erreurs et de rebondir", a-t-il assuré aux 150 personnes venues assister à cette conférence.
La première table-ronde a rassemblé Pierre Saglio (ancien Président d’ATD Quart Monde), Emmanuelle Vignaux (région Nouvelle Aquitaine), François-Xavier Oliveau (membre du think-tank Génération libre) et Baptiste Mylondo (économiste). Elle a évoqué les questions de mutations du travail, d'accompagnement social et d'expérimentations.
La seconde table-ronde abordait le revenu de base comme prochain chantier du quinquennat, en présence d'élus et de représentants de certains candidats à l'élection présidentielle : Julia Cagé (représentante de Benoît Hamon), Charlotte Marchandise (candidate LaPrimaire.org), Daniel Percheron (rapporteur de la mission d’information sénatoriale sur le revenu de base) et Jean Desessard (représentant de Yannick Jadot).
Le succès de cette conférence témoigne de la vivacité du débat en France, qui inspire de nombreux pays et pourrait donner lieu très prochainement à des expérimentations. La Gironde, par exemple, vient de lancer un simulateur de financement de revenu de base !
Si vous souhaitez découvrir les riches échanges de cette soirée, toute la conférence a été filmée et est désormais disponible en vidéo !
L'Atelier Idéal à la Chapelle Casanova est un lieu d'expérimentation sociale, politique et culturelle.
Chaque lundi, c'est "la relâche", et chaque relâche commence par un édito de 10 min proposé par qui veut.
Le 6 Mai 2013, Alexis Lecointe avait préparé un édito sur le Revenu de Base. Merci l'artiste !
Intervention sympathique
et drôle ;-)
Bernard Friot, sociologue et économiste, nous montre comment nous pouvons à l'avenir nous réapproprier notre travail et la valeur économique que nous produisons, en nous opposant à la logique du capital et du marché du travail.
Supprimer la propriété lucrative, redéfinir la valeur et instaurer un salaire à vie pour tous, en prolongeant le principe de la cotisation sociale, déjà présente chez les fonctionnaires, les retraités, et dans la sécurité sociale : telles sont les pistes évoquées par Bernard Friot pour émanciper les individus économiquement et sortir du capitalisme.
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Ce Monsieur est cependant contre le revenu de base inconditionnel car il pense que c'est une roue de secours du capitalisme ; il préfère défendre l'idée d'un salaire et non d'un revenu, qui serait rattaché aux qualifications et non à la personne.
Manifeste : pour un statut du producteur
Il est possible de rompre avec la logique du capital, qui décide seul de tout ce qui a trait à lemploi et à la production, mais aussi avec la logique qui enferme le salarié dans son exploitation (qui se double souvent de son aliénation) et qui ne peut, au mieux, que revendiquer la reconnaissance de sa souffrance.
Rompre avec cette logique nécessite de lui opposer l'expression positive de notre qualité de producteur[1], c'est-à-dire affirmer le fait que nous sommes les créateurs exclusifs de la valeur économique.